Au plus j'ai besoin de parler de ma liberté, au plus je peux constater le travail qu'il me reste à faire dans ce domaine.
Au plus j'ai besoin d’exprimer aux autres que tout va bien, au plus je ne parle que de mon inquiétude.
Au plus j'ai besoin de convaincre le monde d'une sexualité sacrée, au plus cela éclaire ma propre misère dans cette espace..
Au plus j'ai besoin de décrire ce qu'est l'éveil, au plus j'en fuis son expérience.
Au plus j'ai besoin de prouver et de partager des techniques de méditations, au plus cela éclaire le manque de tranquillité chez moi.
Au plus je parle de Tantra, au plus je peux me poser des questions quant à ma propre compréhension de celui-ci.
Au plus j'ai besoin du yoga pour me sentir vivant, au plus cela exprime la part de moi qui est morte.
Au plus j'ai besoin de parler dans un micro ou de faire des vidéos pour exprimer la Présence, au plus j'exprime ma peur de ne pas voir ou entendre ma propre présence.
La dynamique qui nous pousse à vouloir pour soi et pour les autres prend racine sur nos manques.
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Bon... hé bien magnifique ! On a un point de départ. Il ne reste plus qu'à se laisser danser par nos misères, que l'on a tenté de grimer en grandeurs.
Elles sont comme des cauchemars, soit on passe son temps à les fuir et on trouvera toujours des folies spirituelles pour les fuir encore plus, et le fin du fin, de se persuader que ces folies sont des réponses pour les autres, soit je me retourne vers elles pour aller à leur rencontre.
Le jour où je pourrai me séparer de tous mes concepts, mes croyances, mes méthodes, mes maîtres, cela sera le signe que mon cheminement me porte vers la paisibilité intérieure.
Un jour, nous nous verrons comme des fleurs qui éclosent là où la vie a choisi de la voir vivre. Il n'y a pas d'ailleurs pour mieux fleurir quand le cœur est ouvert.
La voie Tantrique non-dualiste nous propose de participer à toutes les expériences qui nous animent et qui nous portent. Par joie, non par résultat ou gain d'expérience.
re-my
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